
A propos
Nous sommes la dernière génération qui ait vécu à Saint Florent. Certains y sont nés et y ont déroulé leur enfance, d’autres – dont je suis – y ont passé de merveilleux moments, souvent durant les longues vacances d’été.
Je pratique la généalogie depuis une vingtaine d’années si ce n’est pas depuis toujours. Comme beaucoup, j’ai commencé par « les os » de nos ancêtres, à savoir l’état civil et les actes notariés : un acte officiel, des noms, des dates, des métiers, leurs signatures (une vision toujours émouvante). J’ai poursuivi avec leur « peau » : les photos, les portraits, au fur et à mesure des rencontres avec certains membres de la famille Maussion élargie, gardiens plus ou moins volontaires d’archives familiales fragiles. Fragiles mais nombreuses, signe d’un statut social privilégié. Enfin est arrivée leur « voix », à savoir leurs écrits à travers la correspondance, qui nous les rendent tout à coup si proches et si familiers.
Qu’est-ce qui nous pousse à plonger dans ces histoires qu’on ignorait totalement quelques années plus tôt et qui vont jusqu’à nous hanter dés lors qu’on s’en ait emparées ?
J’ai de nombreuses réponses à cette question. Mais chacun trouvera la sienne.
Pierre Le Lann
Octobre 2024